Aufsätze Ökonomik

Aufsätze Pädagogik

Aufsätze Sozialethik

Verschiedenes

Prof. Dr. Gerhard Merk, Dipl.rer.pol., Dipl.rer.oec.

Abhandlungen über Johann Heinrich Jung-Stilling

Nachtodliche Belehrungen zur Ökonomik

Nachtodliche Belehrungen zu Persönlichkeiten

Nachtodliche Belehrungen zur Philosophie

Nachtodliche Belehrungen zur Theologie

Nachtodliche Belehrungen zu verschiedenen Themen

 

Achats par la banque centrale (buying-up by central bank)

Sauf définition contraire, il s’agit d’achats de titres sur le marché secondaire par une banque centrale, qui procède ainsi indirectement au financement de l’État. – Ainsi, à partir de l’été 2010, dans le cadre de la crise grecque, la BCE a acheté pour la première fois des obligations d’État de pays membres de la zone euro dont le cours avait fortement baissé (Securities Markets Programme, SMP). Cela a été considéré comme une violation du tabou et la BCE a même été qualifiée de bad bank de la zone euro. En effet, il ne peut et ne doit en principe pas être du ressort d’une banque centrale d’acheter des titres dont le marché ne veut pas (rubbish papers ; En effet, dans le pire des cas, la banque centrale reste assise sur ces titres et subit donc une perte, certains États de la zone euro comprennent l’intervention de la banque centrale comme une mise à disposition de la BCE en tant qu’acheteur de leurs dettes en cas de besoin et une telle procédure – comme on l’a vu – provoque des querelles dans ses propres rangs (provokes dispute in its own ranks) – le président de la Bundesbank Axel Weber et l’économiste en chef de la BCE, Jürgen Stark, ont démissionné en signe de protestation contre le SMP, – si la BCE pouvait servir d’institut de réparation (repair institute) pour les politiques fiscales imprudentes des Etats membres, voire même si la politique monétaire européenne était désormais soumise à la politique fiscale et au risque d’insolvabilité de certains Etats. – Avec l’achat d’obligations d’État sur le marché secondaire par la BCE, celle-ci a perdu une grande partie de sa réputation auprès de la population. Les doutes quant à son indépendance n’ont pas seulement augmenté, ils ont même pris le dessus, d’autant plus que des hommes politiques ont publiquement demandé à la banque centrale d’intégrer dans son portefeuille les titres d’État des pays membres de la zone euro en difficulté. – Lorsque les différents programmes d’achat n’étaient pas couronnés de succès, les banques centrales (au Japon, aux Etats-Unis et également la BCE) augmentaient leur engagement. Ce faisant, les banques centrales ont également poussé le taux d’intérêt à long terme sur le marché des capitaux à un niveau proche de zéro. Cela fait fuir les acheteurs d’obligations privés. Ils devront acheter des actions à la recherche d’un rendement acceptable (acceptable yield). Dans la foulée, des records sont célébrés à la bourse des actions ; des bulles se forment. – Les banques centrales défendent cette politique en expliquant qu’elles ne veulent que stimuler les investissements par de l’argent bon marché et qu’elles pourraient facilement “aspirer” l’argent excédentaire (excess money) en raison de l’augmentation de la puissance économique due aux investissements supplémentaires. En réalité, cette politique de la banque centrale a jusqu’à présent toujours conduit à ce que les pays débiteurs voient moins de raisons d’introduire les réformes structurelles nécessaires (necessary structural reforms) et d’augmenter ainsi leur compétitivité. Ce sont les épargnants et les assurés qui doivent payer ces mesures de la banque centrale par une expropriation froide – ce qui est également prouvé sans aucun doute dans le cas de la politique de la BCE. Mais le fait qu’une banque centrale mène clairement une politique de répartition par ce biais caché (in secret ; out of sight) est tout simplement inacceptable, surtout en raison de son manque de légitimité démocratique (democratic legitimacy). Mais comme la grande majorité des gens, qui forment l’opinion, s’intéressent de loin plus au jeu de quilles d’un club de football et à peine aux relations peu compréhensibles de l’économie nationale, la banque centrale peut agir presque sans critique comme un gouvernement parallèle (shadow government). – Voir AIG Deal, peur, pervers, spread des obligations, présomption, banque centrale, bail-out, banque, systémique, union bancaire, bazooka, nettoyage du bilan, blame game, partage des risques, ClubMed, covered bonds, interdiction de financement du déficit, déficit démocratique, expropriation, froid, euro-obligations, commun, union monétaire européenne, erreur fondamentale, péché de la BCE, crise grecque, crise irlandaise, aide d’urgence en liquidités, aléa moral, option nucléaire, plan C, pince politique, retard politique, quantitative easing, sauvetage, limite des sept pour cent, réduction de la dette publique, drogue de la dette, pacte d’amortissement de la dette, européenne, union de transfert, redistribution, induite par la banque centrale, flou, constructif, respect du contrat, bulle de confiance, banque zombie. – Voir le Bulletin mensuel de la BCE de juin 2010. p. 24 et suivantes et p. 33 et suivantes (la situation dramatique sur les marchés financiers a nécessité une intervention rapide de la BCE par des rachats d’obligations d’État), le Rapport annuel 2010 de la BCE, p. 21 (justification des rachats), le Bulletin mensuel de la BCE de septembre 2011, p. 57 et suivantes (justification de la BCE de poursuivre son programme de marchés de titres), le Bulletin mensuel de la BCE de décembre 2011, p. 44 (chiffres plus récents).

Attention : le lexique financier est protégé par des droits d’auteur et ne peut être utilisé qu’à des fins privées sans autorisation expresse !
Professeur d’université Dr. Gerhard Merk, Dipl.rer.pol, Dipl.rer.oec.
Adresse électronique : info@jung-stilling-gesellschaft.de
https://de.wikipedia.org/wiki/Gerhard_Ernst_Merk
https://www.jung-stilling-gesellschaft.de/merk/
https://www.gerhardmerk.de/

Sidebar