En ce qui concerne l’UEM, le projet d’introduire une politique commune et centralisée des recettes et des dépenses, en plus des accords déjà en place comme le pacte budgétaire. Les membres de l’UEM devraient alors renoncer totalement à leur politique fiscale nationale. Mais cela n’est possible qu’en modifiant le traité sur la Communauté européenne, ce qui, conformément à la constitution nationale, nécessite un référendum préalable dans la plupart des Etats membres. – On peut toutefois douter qu’une union fiscale suffise à résoudre les difficultés auxquelles sont confrontés de nombreux pays membres de l’UEM. Le taux de chômage élevé ou le manque de compétitivité ne disparaîtraient pas et le besoin d’ajustement resterait présent. En outre, il est douteux qu’une union fiscale crée d’elle-même ce que l’on appelle une “culture de la stabilité” (culture of stability) : à savoir la prise de conscience que cette génération ne doit pas consommer des ressources en prévision des temps à venir par le biais de la dette publique. – Voir surveillance bancaire, européenne, potentiel de chantage, Fonds monétaire européen, stabilité monétaire, pacte de stabilité et de croissance, principe de subsidiarité, déséquilibres, internes à l’UEM, politique économique, européenne. – Cf. rapport annuel 2011 de la Deutsche Bundesbank, p. 37 et suivantes (coordination économique dans l’UE en général et en particulier ; aperçu ; références bibliographiques).
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Professeur d’université Dr. Gerhard Merk, Dipl.rer.pol, Dipl.rer.oec.
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