Taille de la banque (size of a bank)
Les caractéristiques permettant de mesurer la taille d’une banque sont controversées. – Dans la littérature spécialisée, la caractéristique la plus importante (size indicator) est généralement le total des prêts accordés. Il se peut toutefois qu’un établissement ait transféré une bonne partie des crédits par titrisation à des sociétés à but spécial, qui n’apparaissent alors plus du tout au bilan de la banque. – En ce qui concerne les liquidités, il faut également tenir compte du fait que la vente de titres adossés à des actifs peut améliorer le ratio de liquidité de manière inattendue. – En ce qui concerne le ratio de fonds propres réglementaires, il diminue si l’établissement a entièrement cédé au marché les risques qu’il a pris. – D’une manière générale, il n’est guère possible de décider de manière satisfaisante si et dans quelle mesure le résultat, les effectifs, le réseau d’agences et d’autres facteurs (mesurables !) doivent être pris en compte pour déterminer la taille d’une banque. – Voir alliances transfrontalières, hors-bilan, taille optimale des banques, fusions bancaires, consolidation, théorie de la faillite parce que petite, stratégie d’affirmation, principe de décentralisation, règle de Gibrat, giga-banque, effets de taille, relation de banque correspondante, mégamanie, mégamergers, approche multi-boutique, Octopus, théorème de Penrose, conception des faits, oligopole Sifi, principe de subsidiarité. – Voir le bulletin mensuel de la BCE de février 2008, p. 101 (impact de la titrisation sur les indicateurs de taille traditionnels).
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Professeur d’université Dr. Gerhard Merk, Dipl.rer.pol, Dipl.rer.oec.
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