Supervision bancaire, européenne, taxes (Single Supervisory Mechanism. service fees, SSM supervisory fees)

Pour les dépenses liées à la surveillance bancaire européenne – essentiellement les frais de personnel et de matériel (personnel and material costs : the personnel costs are calculated with 60 percent of the total amount ; costs for travelling, advisory services, and IT with 30 percent and costs for the business locations with 10 percent) – une taxe (supervisory fee) est prélevée auprès des établissements surveillés. Pour l’année 2015, la BCE a estimé à 260 millions d’euros le montant total des frais de surveillance liés au SSM. La BCE a adopté un règlement spécifique sur la répartition de ce montant entre les différentes banques. Ce règlement a d’abord été publié sous forme de projet, puis a fait l’objet d’une consultation publique avec les parties prenantes, qui a été unanimement saluée. Le 30 octobre 2014, la BCE a publié le règlement sur les frais de surveillance. – Le SSM étant ouvert aux pays hors de la zone euro, les frais augmenteront si d’autres pays rejoignent le mécanisme de surveillance. – Les banques surveillées par le SSM ont l’avantage de jouir d’un niveau de confiance relativement élevé dans le monde entier (enjoy globally a high level of trust). De ce fait, leurs coûts de refinancement (refinancing costs) baissent et les établissements reçoivent également davantage de dépôts de la part des clients. Il ne faut donc pas nécessairement s’attendre à une augmentation des frais facturés à la clientèle pour compenser les frais de surveillance supplémentaires.

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Professeur d’université Dr. Gerhard Merk, Dipl.rer.pol, Dipl.rer.oec.
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