Argent de la banque centrale mis à la disposition des banques à un faible taux d’intérêt par la banque centrale dans le cadre de sa politique monétaire. En règle générale, on s’attend à ce que les banques soient plus disposées à accorder des crédits à leur clientèle. – Mais si la propension à investir (inducement to invest) des entreprises et la propension à consommer (marginal propensity to consume) des ménages sont minimes, l’argent bon marché est investi dans des placements à taux d’intérêt plus élevés à l’étranger. – D’autre part, les entreprises florissantes remplaceront le travail coûteux par du capital devenu moins cher, ce qui entraînera du chômage, en particulier dans les secteurs à bas salaires d’une économie nationale. – Enfin, l’histoire financière montre clairement que l’argent bon marché débouche tôt ou tard sur des bulles spéculatives et finalement sur l’inflation. – La constatation selon laquelle l’argent bon marché ne résout pas les problèmes structurels (structural deficits) d’une économie nationale et ne permet pas à lui seul de remédier au manque de compétitivité (a country’s competitiveness deficit) est également tout à fait fondée. – Voir contrat d’épargne-logement, épargne excessive, carry trades, appel d’offres à trois ans, investissement financier, argent, bon marché, opérations sur le marché monétaire, surabondance d’argent, crise, politique de taux bas induite par la banque centrale, taux zéro, assouplissement quantitatif, chasse au rendement, politique de camouflage, fonction d’allocation des intérêts, incitation à l’intérêt, différentiel d’intérêt, taux d’intérêt maintenu bas.

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Professeur d’université Dr. Gerhard Merk, Dipl.rer.pol, Dipl.rer.oec.
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