Good Bank (c’est aussi ce que l’on dit en allemand, mais avec une signification différente)
En général, une banque dont l’État, et donc le contribuable, est responsable des pertes. – En particulier en ce qui concerne le lien entre les banques allemandes et la banque publique Kreditanstalt für Wiederaufbau (KfW) dans le but de titriser les crédits. – Il est vrai que la KfW s’est elle-même retrouvée dans une crise de solvabilité lorsqu’elle a dû assumer en 2008 les lourdes pertes de sa filiale Deutsche Industriekreditbank (IKB) et la doter de 8 milliards d’euros ; l’État fédéral a également contribué au sauvetage d’IKB à hauteur de 1,2 milliard d’euros et les banques privées de 1,5 milliard d’euros. Selon plusieurs calculs, chaque citoyen allemand a payé environ 125 EUR pour une banque ruinée par les affaires douteuses du conseil d’administration, un contrôle bâclé par le conseil de surveillance composé en grande partie de politiciens et des auditeurs inconscients. – En août 2008, IKB a pu être vendue à la société d’investissement américaine Lone Star, un fonds d’opportunité, pour 137 millions d’euros. Dès le printemps 2008, Lone Star avait également acheté 1 300 biens immobiliers à la Deutsche Post pour 1 milliard d’euros et les avait reloués à la Deutsche Post. – Voir Membre du conseil de surveillance, bad bank, assainissement du bilan, titrisation des crédits. Expertise, Vulture Fund. – Voir le rapport annuel 2007 de la BaFin, p. 123 (sauvetage d’IKB par la KfW).
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Professeur d’université Dr. Gerhard Merk, Dipl.rer.pol, Dipl.rer.oec.
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