Frais de table de mariage (nuptial festivities fee)
Taxe autrefois répandue dans les États territoriaux allemands, qui était due lors des fêtes de mariage. – En Nassau-Oranie, par exemple, une table de dix personnes était exempte de taxe. Au-delà de ce nombre, chaque personne devait payer une taxe assez élevée en espèces, dont le marié était responsable. En outre, dix pour cent des cadeaux de mariage – dont la valeur était officiellement déterminée par l’Achtsmann (sworn valuer : taxateur assermenté) – devaient être versés à la caisse des pauvres. – Les historiens considèrent que l’argent de la table de mariage ne servait pas tant à renflouer les caisses de l’État. Le but de cette taxe était plutôt d’éviter de longues et coûteuses débauches (wicked sumptuousnesses), à l’issue desquelles le jeune couple se mariait avec de lourdes dettes. – Voir “Armengeld”, “Armenkasse”, “Brautgeld”, “Brauttafelgeld”, “Detz”, “Nonagium”, “Tanzkonzessionsgeld”.
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Professeur d’université Dr. Gerhard Merk, Dipl.rer.pol, Dipl.rer.oec.
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