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Prof. Dr. Gerhard Merk, Dipl.rer.pol., Dipl.rer.oec.

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Crise de la dette irlandaise (Ireland debt crisis)

En novembre 2010, l’Irlande, membre de l’UEM, s’est retrouvée au bord de la faillite. Dans le cadre de la crise financière qui a suivi la crise des subprimes, le gouvernement du pays a été contraint de consacrer pendant plusieurs années plus d’un tiers des recettes de l’État au sauvetage des banques locales. Les créances douteuses des six principales banques irlandaises se sont accumulées jusqu’à la fin de l’année 2010 pour atteindre une somme qui représentait environ la moitié de la performance économique du pays. Fin 2010, les établissements allemands avaient des créances sur des débiteurs irlandais pour un montant de plus de 25 milliards d’euros. Le mécanisme européen de stabilisation s’est vu contraint de venir en aide à l’Irlande. Le pays a reçu un crédit de 85 milliards d’euros de l’UE et du Fonds monétaire international. – Les finances publiques irlandaises étaient en bon état avant la crise. Le pays est devenu vulnérable en raison d’une mauvaise orientation des capitaux, notamment dans une activité de construction dépassant largement la demande et dans un secteur financier hypertrophié. – D’autre part, la crise irlandaise a provoqué en Allemagne une forte poussée de l’opinion publique, qui exclut toute aide financière à d’autres Etats ; d’autant plus que l’on a appris que, malgré la crise irlandaise, le revenu par habitant était plus élevé à Dublin qu’à Berlin. – En décembre 2013, l’Irlande a pu quitter le mécanisme européen de stabilisation ; les données économiques s’étaient considérablement améliorées grâce à une politique d’austérité ciblée. La banque centrale irlandaise avait toutefois repris dans son portefeuille des créances irrécouvrables de banques en difficulté représentant plus de vingt pour cent du produit national irlandais. – En 2014, des informations et des rapports se sont multipliés – même dans des médias respectables – selon lesquels l’Irlande était en parfaite santé financière en 2010. Des manœuvres ont été mises en place pour priver le pays de ses droits et le rendre totalement dépendant des institutions européennes, la BCE étant accusée de jouer un rôle néfaste dans ce jeu. Dans une démarche inédite, la BCE a publié début novembre 2014 ses dossiers sur la crise irlandaise. Ceux-ci établissent sans équivoque que l’Irlande était en proie à une grave crise économique intérieure en 2010 et qu’elle a demandé l’aide du mécanisme européen de stabilisation et de la BCE, sans laquelle le pays aurait sombré dans la faillite. – Voir renflouement, Blame game, ClubMed, euro-obligations, commun, Eurostat, Exit, Finlande, crise grecque, mise en demeure, problème Minhas-Gerais, aléa moral, plan C, crise portugaise, État fantôme, solidarité, financier, mécanisme de stabilisation, européen, pacte de stabilité et de croissance, erreur fondamentale, dette publique, effets, autorité statistique, union de transfert, redistribution. endettement induit par la banque centrale, enchaînement productivité, théories du complot, option à deux voies. – Voir le bulletin mensuel de la BCE de décembre 2010, p. 89 et suivantes (l’assistance à l’Irlande dans l’enchevêtrement d’autres aides).

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Professeur d’université Dr. Gerhard Merk, Dipl.rer.pol, Dipl.rer.oec.
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