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Prof. Dr. Gerhard Merk, Dipl.rer.pol., Dipl.rer.oec.

Abhandlungen über Johann Heinrich Jung-Stilling

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Credit Default Swap, CDS (également appelé ainsi en allemand, parfois aussi

Kreditausfall-Swap ou assurance contre les pertes de crédit) : Produit financier introduit depuis 1994, qui permet de commercialiser les risques de défaillance d’obligations ou de prêts (a bilateral over-the-counter contract in which the seller agrees to make a payment to the buyer in the event of a specified credit event in exchange for a fixed payment or a series of fixed payments).- La base – le sous-jacent – est constituée de dettes négociables. Le CDS est donc un produit dérivé du sous-jacent : un produit dérivé et pratiquement une prime d’assurance pour le risque de défaillance, un transfert de risque de crédit. Cela signifie plus précisément que seul le risque est négocié, et non pas – comme on peut le lire dans les manuels ! – le crédit dans son ensemble. – En concluant un CDS, le donneur de protection (fixed rate payeur) s’engage à verser une compensation à l’acheteur de protection (floating rate payeur) en cas de survenance d’un événement de crédit (credit event) préalablement défini avec précision – en général par référence aux contrats-cadres de l’International Swaps and Derivates Association, ISDA. En contrepartie, il reçoit une prime de l’acheteur de la protection. Le montant de celle-ci dépend principalement de la solvabilité du cédant, c’est-à-dire du débiteur de référence (reference debtor), de la durée du contrat, de la définition précise de l’événement de crédit, comme par exemple : le défaut de paiement, le défaut partiel, l’insolvabilité totale, et la solvabilité du garant (Risk Takers). – La prime des CDS est devenue un indicateur largement pris en compte de la qualité de crédit des entreprises, des banques et, dans le cas des obligations d’État, de pays entiers. Jusqu’à présent, les CDS sont négociés de gré à gré, ce qui permet de répondre aux souhaits très particuliers et non standardisés des deux contreparties. Le marché des CDS anticipe souvent les dégradations de notation. – Le volume des CDS est passé de 1’000 milliards de dollars en 2002 à 17’000 milliards de dollars fin 2005, pour atteindre 62’000 milliards de dollars à l’automne 2008, soit à peu près l’équivalent du produit national brut de la planète. Les participants à ce marché de transfert des risques de crédit sont, outre les banques, surtout des fonds spéculatifs et des caisses de pension. – Depuis la crise des subprimes, les banques centrales et les autorités de surveillance se sont efforcées de rendre le marché des CDS plus transparent. Les obligations de déclaration (reporting requirements) étaient faibles et le négoce n’était pas réglementé. Les contreparties, notamment les compagnies d’assurance faiblement réglementées aux États-Unis, ont connu des difficultés lors de la crise financière qui a suivi la crise des subprimes. Les banques ont ainsi subi des pertes considérables sur les postes de crédit du portefeuille de négociation ; et ce à un moment où les établissements étaient accablés par le rachat d’actifs largement illiquides provenant d’entités ad hoc. Ce n’est qu’avec la création d’Eurex Credit Clear, sur l’insistance de la Commission européenne, qu’un peu plus de fermeté a été apportée à ce marché. – Voir Collateralised Debt Obligation, synthétique, indices Credit Default Swap, Euronet, nodal, dérivé de crédit, procédure de pool de gages, assurance de portefeuille, rating, spéculation, destructive, Trade Assignment. – Voir le rapport annuel 2003 de la BaFin, p. 22, le rapport mensuel de la Deutsche Bundesbank de décembre 2004, p. 43 et suivantes (où sont également présentés de nombreux détails du marché et des aperçus), le rapport mensuel de la Deutsche Bundesbank d’octobre 2005, p. 87 (les CDS comme expression de l’opinion du marché sur la solvabilité d’une banque ; p. 88 : comparaison des primes 2003-2005 des banques allemandes), Bulletin mensuel de la Deutsche Bundesbank de mars 2006, p. 37 et suiv. (informations également sur l’environnement prudentiel), Cf. rapport annuel 2007 de la BaFin, p. 31 et suiv. (revirement brutal des CDS dans le sillage de la crise des subprimes ; aperçu), rapport annuel 2008 de la BaFin, p. 46 (exigences en matière de transparence post-négociation), rapport annuel 2009 de la BaFin, p. 164 et suiv. (plaintes concernant les certificats Lehman), rapport annuel 2010 de la Deutsche Bundesbank, p. 91 (primes 2007 à 2011), rapport annuel 2010 de la BaFin, p. 29 (CDS pour les grandes banques allemandes en 2009 et 2010 Rapport mensuel de la Deutsche Bundesbank de novembre 2011, p. 45 (primes de swaps de défaut de crédit depuis 2007), rapport annuel 2012 de la BaFin, p. 34 (primes depuis 2009) ainsi que le rapport annuel respectif de la BaFin, chapitre “Environnement économique”.

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Professeur d’université Dr. Gerhard Merk, Dipl.rer.pol, Dipl.rer.oec.
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https://www.gerhardmerk.de/

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